Longue vie à la boite à idées
Une moquette orangée tapisse le sol et les murs. Les bubble-chairs ont colonisé les espaces de convivialité. Votre collègue Sébastien retire le casque mousse de son walkman pour vous proposer des treets. Vos amies arborent des headbands aux couleurs chamarrées.
A l’entrée du restaurant d’entreprise, une boite aux lettres vous invite à glisser vos bonnes idées : bienvenue dans les années 80.
Si vous ouvrez la boite à idée aujourd’hui, vous risquez de tomber sur l’emballage de treets que Sébastien avait glissé comme un polisson. Une famille d’araignées y prospère à l’abri des regards.
Mais au fond, à quoi sert une boite à idées ?
Sa vocation est d’inviter tous les collaborateurs à participer à l’amélioration continue des processus, des services, des produits. L’intention est formidable : chaque collaborateur capte des idées qui mourraient faute d’être partagées. Un retour client, une analyse de la concurrence, une bonne idée, une intuition…voire une plainte ou au contraire un commentaire élogieux…tous ces éléments, s’ils sont effectivement traités sont une mine d’or pour l’organisation.
Le problème de la boite à idées physique est double :
- Son image : on l’imagine dans un musée entre un minitel et une cabine téléphonique plutôt que dans une entreprise
- Son usage : le traitement des idées est long, fastidieux et opaque (donc décourageant)
Son intérêt n’a pourtant pas changé. On pourrait même dire que son intérêt a grandi. Certains fruits de cette réflexion collective ont fait école : la tente deux secondes de Decathlon par exemple.
Quatre règles qui disqualifient le modèle physique pour lui préférer une boite à idées numérique :
1. Accessible et disponible 24/7
Moyen : les contributions doivent pouvoir être proposées n’importe quand et depuis n’importe où.
Objectif : que chaque idée puisse être déposée au moment où elle surgit dans la tête du contributeur (sans compter que le « présentiel » a pris un sacré coup dans - les gencives pour les raisons que l’on connait).
2. Transparente et collaborative
Moyen : Toutes les idées doivent être visibles par tous les participants. Elles doivent pouvoir être débattues par la communauté. Chacun doit pouvoir voter pour les idées favorites, accuser réception, remercier, reformuler, apporter un complément ou un contrepoint… L’organisateur prend le rôle de "facilitateur" (ou modérateur) pour faire opérer l’intelligence collective : un pas de côté, entre coach, animateur et arbitre des élégances !
Objectif : rassurer le contributeur sur le fait que sa proposition aura une existence auprès de la communauté et construire des solutions collectivement.
3. Suivie d'effets
Moyen : Il faut que les idées vivent : c’est-à-dire que parmi les idées, certaines soient mises en œuvre dans une feuille de route ouverte. Chaque contributeur pourra suivre le cycle de vie de ses propositions favorites.
Objectif : prouver l’intérêt de l’initiative. Les contributions ne sont pas là pour « faire joli » mais pour faire avancer les choses !
Qui sait mettre en œuvre un tel outil en respectant ces règles verra les bénéfices immédiats :
- Hausse de l’engagement et de l’implication des collaborateurs
- Amélioration de la qualité de vie au travail,
- Accélération de la transformation des entreprises,
- Adhésion à la stratégie globale de l’entreprise,
- Développement de la coopération
- Génération d’économies ou de gains financiers
Les outils de mobilisation de l’intelligence collective sont nombreux. Le numérique est un facilitateur et Quaeso apporte une solution pour les organisations soucieuses de faire émerger l’intelligence de leur groupe. Les équipes de Quaeso sauront le cas échéant apporter leur expertise pour vous permettre de mener à bien tous vos projets d’intelligence collective.
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